Erasmus+ Award for curricula and professional development on nature-based solutions for 'The Africa We Want'

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Erasmus+ Award for curricula and professional development on nature-based solutions for The Africa We Want
Erasmus+ Award for curricula and professional development on nature-based solutions for The Africa We Want

Sukhmani Kaur Mantel, ARUA Water CoE, Institute for Water Research

Nature-based solutions (NbS) are actions to protect, sustainably manage, and restore natural and modified ecosystems that address societal challenges effectively and adaptively, simultaneously benefiting people and nature. NbS go beyond, and complement, land restoration for stemming the loss of biodiversity and ecosystem services, through the incorporation of nature-conscious design principles. These solutions enhance the availability of water, improve water quality and reduce risks of water-related disasters (United Nations World Water Development Report 2018: Nature-Based Solutions for Water;)

Rhodes University, through the Institute for Water Research (IWR), has been awarded a three-year grant titled “Nature-based solutions for African Climate Resilience”, under the Erasmus+ call for Capacity Building for Higher Education (). The project’s overall objective is to enhance the capability of future professionals (current students) and of current environmental specialists and engineers (through professional development courses) for facilitating climate resilience in Africa. As a first step, the project focuses on promoting NbS in Higher Education Institution (HEI) curricula, which aligns with Rhodes University Institutional Development Plan’s focus on research and postgraduate students.

NbS is also high on the agenda of the EU (Green Deal), Africa (Agenda 2063 for Africa's Development: The Africa We Want) and national (climate) policy documents in Senegal and South Africa. Considering the need to build capacity for these solutions in Africa, the project goes beyond university curricula in HEIs and responds to the need of building capacity of actors who are an intricate part of the design, development and implementation of resilient infrastructure. We will work with civil engineers (the designers) and environmental scientists (the gatekeepers) of infrastructure development.

Designing and implementing inclusive NbS requires specific knowledge and new approaches with close involvement of all stakeholders. This means that we need to train engineering students in new ways and equip professionals with new insights and skills. To this end, the project will result in:

  • Revised curricula in the field of environmental sciences and civil engineering. This revision means inclusion of: state-of-the-art knowledge about NbS and related climate resilience, multidisciplinary / transdisciplinary skills / co-creation, ethical considerations, and real-life assignments for students with local stakeholders.
  • A network of expertise and joint activities across the curriculum partners
  • Teaching staff equipped with the latest insight in NbS trough Training-of-Trainer and workshop activities
  • Ongoing training program (and related continued partnerships) for professionals / alumni in NbS.

To ensure that the project is cognisant and inclusive of the needs of the local beneficiaries and stakeholders, these stakeholders will be involved from the start in co-designing the educational program. HEI stakeholders (including students, alumni, University administrators, government department representatives responsible for higher education) will be surveyed at the start of the project. So, be on the lookout for further communication and request for participation. If you would like to reach us, please contact Sukhmani Mantel (s.mantel@ru.ac.za) and Margaret Wolff (m.wolff@ru.ac.za).

The project consortium consists of two universities in South Africa (Rhodes University and University of Cape Town [UCT]), two universities in Senegal (Ecole Polytechnique of Thies [EPT] and Université Cheikh Anta Diop [UCAD]), and three partners in the EU: TÜ Delft (Netherlands), AgroParisTech (France) and Institut National de Recherche Pour L’Agricuture, L’alimentation et L’Environnement (INRAE, France). The project will also build upon the African Research University Alliance (ARUA) Water Centre of Excellence (CoE) and African Water Resource Mobility Network (AWARMN) for sharing knowledge. The project envisages both North-South and South-South knowledge exchange and African contextualisation to ensure students and professionals are exposed to courses that incorporate transdisciplinary approaches with high standards of knowledge base, teaching and assessment methods, and quality assurance. This, we believe, is an important strategy to not only combat the impacts of climate change, but also to stem brain drain and migration out of Africa.

 

 

Prix Erasmus+ pour les programmes d'enseignement et le développement professionnel sur les solutions basées sur la nature pour L'Afrique que Nous Voulons

Sukhmani Kaur Mantel, ARUA Water CoE, Institut de Recherche sur l'Eau

Les solutions basées sur la nature (SbN) sont des actions pour protéger, gérer durablement, et restaurer les écosystèmes naturels et modifiés qui répondent efficacement et adaptativement aux défis sociétaux, tout en bénéficiant simultanément aux personnes et à la nature. Les SbN vont au-delà, et complètent, la restauration des terres pour endiguer la perte de la biodiversité et des services écosystémiques, par l'incorporation de principes de conception respectueux de la nature. Ces solutions augmentent la disponibilité de l'eau, améliorent la qualité de l'eau et réduisent les risques de catastrophes liées à l'eau (Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2018: Solutions Basées sur la Nature pour l'Eau; https://www.unwater.org/publications/world-water-development-report-2018).

L'Université de Rhodes, par le biais de l'Institut pour la Recherche sur l'Eau (IWR), a reçu une subvention de trois (3) ans intitulée « Solutions basées sur la nature pour la Résilience Climatique en Afrique », dans le cadre de l'appel Erasmus+ pour le Renforcement des Capacités pour l'Enseignement Supérieur (https://erasmus-plus.ec.europa.eu/news/results-2023-capacity-building-for-higher-education-call). L'objectif global du projet est de renforcer les compétences des futurs professionnels (étudiants actuels) et des spécialistes et ingénieurs environnementaux actuels (par le biais de cours de développement professionnel) pour faciliter la résilience climatique en Afrique. Dans un premier temps, le projet vise à promouvoir les SbN dans les programmes d'enseignement supérieur (HEI), ce qui est en accord avec le Plan de Développement Institutionnel de l'Université de Rhodes qui met l'accent sur la recherche et les étudiants en post-graduation (https://www.ru.ac.za/media/rhodesuniversity/content/institutionalplanning/documents/Rhodes_University_IDP2023-2028_final.pdf). Les SbN sont aussi une priorité pour l'Union Européenne (Green Deal), l'Afrique (Agenda 2063 pour le Développement de l'Afrique : L'Afrique que Nous Voulons) et dans les documents politiques nationaux (climat) au Sénégal et en Afrique du Sud. Considérant le besoin de construire des capacités pour ces solutions en Afrique, le projet va au-delà des programmes universitaires dans les HEI et répond au besoin de renforcement des capacités des acteurs qui font partie intégrante de la conception, du développement et de la mise en œuvre d'infrastructures résilientes. Nous travaillerons avec des ingénieurs civils (les concepteurs) et des scientifiques environnementaux (les gardiens) du développement des infrastructures.

La conception et la mise en œuvre de SbN inclusives nécessitent des connaissances spécifiques et de nouvelles approches avec la participation active de tous les intervenants. Cela signifie que nous devons former les étudiants en ingénierie avec de nouvelles approches et doter les professionnels de nouvelles perspectives et compétences. À cet effet, le projet aboutira à :

  • Des programmes révisés dans le domaine des sciences environnementales et du génie civil. Cette révision implique l'inclusion de : connaissances de pointe sur les SbN et la résilience climatique associée, compétences multidisciplinaires / transdisciplinaires / de co-création, considérations éthiques, et des missions concrètes pour les étudiants avec des acteurs locaux.
  • Un réseau d'expertise et d'activités conjointes entre les partenaires du programme d'études.
  • Un personnel enseignant équipé des dernières connaissances en SbN grâce à des formations de formateurs et des ateliers.
  • Un programme de formation continue (et les partenariats associés) pour les professionnels / anciens élèves en SbN.

 

Pour garantir que le projet prend en considération et inclut les besoins des bénéficiaires et des parties prenantes locales, ces derniers seront impliqués dès le début dans la co-conception du programme éducatif. Les parties prenantes des établissements d'enseignement supérieur— les étudiants, les anciens élèves, les administrateurs universitaires, les représentants des ministères responsables de l'enseignement supérieur— seront interrogées au début du projet. Soyez donc à l'affût pour de plus amples communications et demandes de participation. Si vous souhaitez nous contacter, veuillez écrire à Sukhmani Mantel (s.mantel@ru.ac.za) et Margaret Wolff (m.wolff@ru.ac.za).

Le consortium du projet est composé de deux universités en Afrique du Sud (Université de Rhodes et Université du Cap [UCT]), deux universités au Sénégal (École Polytechnique de Thiès [EPT] et Université Cheikh Anta Diop [UCAD]), et trois partenaires dans l'UE : TÜ Delft (Pays-Bas), AgroParisTech (France) et l'Institut National de Recherche Pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE, France). Le projet s'appuiera également sur le Centre d'excellence sur l'eau (CoE ; https://www.ru.ac.za/iwr/centers/aruacoe/) de l'Alliance des Universités Africaines de Recherche (ARUA) et sur le Réseau africain de mobilité des ressources en eau (AWARMN ; https ://www.ru.ac.za/intra-africa-awarmn/) pour le partage des connaissances. Le projet envisage des échanges de connaissances Nord-Sud et Sud-Sud et une contextualisation africaine pour assurer que les étudiants et les professionnels sont exposés à des cours qui intègrent des approches transdisciplinaires avec des normes élevées de base de connaissances, de méthodes d'enseignement et d'évaluation, et d'assurance qualité. Cela, nous le croyons, est une stratégie importante non seulement pour combattre les impacts du changement climatique, mais aussi pour endiguer la fuite des cerveaux et la migration hors d'Afrique.